CHRONIQUE / REVIEW
arena
double vision
Releases information
Release date: May 25, 2018
Format: Digital, CD
Label: Verglas Music
From: Royaume-Uni / UK
7,5
Philippe André - June 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Et de 9 ! Albums bien sûr pour ARENA.
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La distribution des bons points commence par le travail artistique de Joao MARTINS, on ne peut plus explicite. Un retour en mots sur l'un des titres les plus connus du groupe datant de "The Visitor", un titre majeur toutes périodes confondues du combo britannique. Le chant de Paul MANZI ensuite, présent depuis maintenant trois albums, depuis l'année 2011 et qui s'est parfaitement fondu dans l'histoire arénique. Enfin, sur le plan des compositions et sur l'agencement des pièces de l'album, un grand classicisme avec six pièces calibrées de quatre à un peu moins de sept minutes, le tout conclu par un épique de plus de vingt-deux minutes.
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Seconde partie et sans dire les mauvais points, la majorité des titres de l'album sont beaucoup trop convenus avec l'impression de les avoir déjà tous entendus auparavant...Le titre introductif "Zhivago Wolf" a tout d'une redite même s'il s'écoute aisément." Scars" agréable mais ressemble à s'y méprendre à l'octologie des "Crying for Help" des deux premiers disques du groupe en 19995/1996, un bon point la partie instrumentale médiane. "Paradise of Thieves" a tout pour faire un hit radio mais n'est absolument pas progressif pour un rond de chapeau et surtout il est chanté de la première à la dernière seconde...La mélodie de "Red Eyes" ne m'a pas séduit du tout et la prise de son de la batterie y est très sourde, une pièce inférieure qualitativement par exemple à "Jéricho" du premier album auquel ces yeux rouges ressemblent beaucoup.
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Que dire du morceau fleuve "The Legend Of Elijah Shade" ? Qu'il est beaucoup trop chanté (environ dix-sept minutes sur vingt-deux) et ce même si Paul MANZI y chante très bien ; sans entrer dans les détails, moins bon que les épiques précédents parus depuis les débuts d'ARENA ("Solomon" et "Moviedrome" en particulier; belle partition néanmoins d'orgue d'église autour de la seizième minute. La meilleure pièce de l'opus est sans conteste la seconde "The Mirror Lies", un mid tempo qui s'énerve un peu par moments et où les deux solistes en chef Clive NOLAN aux claviers et John MITCHELL à la six cordes nous la joue tout en finesse et en maitrise technique et mélodique surtout le premier nommé qui porte franchement ce titre sur ses larges (c'est le moins que l'on puisse dire) sur ses larges épaules. Le court, acoustique et doux "Poisoned" à défaut d'être indispensable est magnifique, si, si....et met en exergue la très belle tessiture vocale de Paul MANZI.
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Vous l'aurez compris ce "Double Vision" m'a laissé une impression mitigée voir foncièrement décevante, compte tenu de l'aura que le groupe possède dans le petit monde de la musique progressive, à titre purement personnel et en considérant l'ensemble de la carrière d'ARENA, cet album ne peut prétendre qu'à la sixième ou septième place sur neuf...donc bof…Lui sont inférieurs le dernier album avec Rob SOWDEN au chant et le premier avec Paul MANZI, mais pour le reste...
PISTES / TRACKS
1. Zhivago Wolf (4:48)
2. The Mirror Lies (6:58)
3. Scars (5:17)
4. Paradise Of Thieves (5:10)
5. Red Eyes (6:41)
6. Poisoned (4:28)
7. The Legend Of Elijah Shade (22:39)
Musiciens / MUSICIANS :
- Paul Manzi / Vocals
- John Mitchell / Guitars, backing vocals
- Clive Nolan / Keyboards, backing vocals
- Kylan Amos / Bass
- Mick Pointer / Drums