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CHRONIQUE / REVIEW

anubis 

different stories

Releases information

Release date: May 23, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto Production / Self Released

From: Australie / Australia

8,4

Jimmy Farley - July 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Anubis est un groupe australien d’allégeance néo-prog (référence : Progarchives) qui a été formé à Sydney en 2004. Ils ont 5 albums studio à leur actif dont le plus récent, qui fait l’objet de la présente chronique, s’intitule « Different Stories ». L’album dure une heure répartie en 9 morceaux dont le plus long s’étire sur plus de 13 minutes.

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Le groupe est formé du chanteur Robert James MOULDING, du guitariste/clarinettiste Dean BENNISON, du claviériste David Eaton, du guitariste jazz Douglas SKENE, du bassiste Anthony STEWART et du batteur/percussionniste Steve EATON. Finalement mentionnons la présence de Martyn COOK qui agit à titre de saxophoniste invité sur la plage « The Holy Innocent » (la septième de l’album). En plus d’utiliser les instruments traditionnels que l’on retrouve en général (guitares, claviers, batterie), ils intègrent quelques raretés qui sont plus marginales mais qui ont l’avantage de nous proposer des sonorités très intéressantes. Comme par exemple le mélodica qui est un instrument à vent apparenté à l’harmonica mais qui est muni d’un clavier et la Laúd, une sorte de cithare folklorique espagnole. Le style musical doux et aéré dont a été l’objet cet album est propice à l’intégration de ces éléments acoustiques exotiques.

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Il faut mentionner d’entrée de jeu que « Different Stories » est un nouvel album d’Anubis mais le contenu de l’est pas. Il s’agit d’une collection de leurs meilleures pièces qui ont déjà été enregistrées auparavant mais reprises avec une facture musicale plus acoustique et plus douce. La première pièce par exemple, « The Passing Bell » fut à l’époque enregistrée sur l’album « A Tower of Silence » paru en 2011 et reprise ici avec 4 minutes en moins (13 minutes au lieu de 17) et sans faire une analyse détaillée, montre que la densité sonore fait place à quelque chose de beaucoup plus aéré et acoustique ce qui résulte en une bien meilleure mise en relief des harmonies vocales (qui étaient à l’origine un peu noyées dans le néo-prog style IQ). Honnêtement je préfère de beaucoup la version 2018, mieux produite, plus raffinée et articulée avec la capacité de disséquer chacun des instruments et d’en suivre les partitions. Le seul hic c’est que la durée de la partie instrumentale d’origine a été coupée ce qui donne trop de présence au chanteur. À mon avis il y aurait eu avantage à laisser un peu de place aux instruments. Ce n’est heureusement pas le cas de toutes les pièces reprises sur cet album. Et j’en veux pour exemple la très bonne chanson « Hitchhiking to Byzantium », la deuxième plus longue plage avec ses 9 minutes et qui pour moi est la meilleure de l’album.  Encore ici, Anubis reprend une chanson d’un album antérieur, soit la pièce titre de l’opus paru en 2014. Une très belle mélodie introduite par une sobre mais très efficace guitare acoustique, qui revient en solo à quelques occasions pour le plaisir de nos oreilles. Impeccable.

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Il y a 7 autres chansons sur l’album qui ont subi le même genre de « lifting », mais j’aurais l’impression de me répéter en ajoutant quoique ce soit. Finalement je m’en voudrais de passer sous silence « Dead Trees (7 :21) » et « The Holy Innocent (9 :45) », deux autres longues pièces qui n’ont rien à envier aux deux citées précédemment.

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En conclusion un très bon album, raffiné, bien chanté et interprété de façon très professionnelle. Aucun passage agressant ne vient perturber l’écoute.  Je suggère fortement à Anubis de rester dans ce style pour leur prochain album.

 

PISTES / TRACKS

 

1. The Passing Bell (13:20)
2. The Deepest Wound (4:28)
3. Fino Fool's Gold (6:34)

4. Dead Trees (7:21)
5. Leaving Here Tonight (3:51)

6. Hitchhiking to Byzantium (9:02)

7. The Holy Innocent (9:45)

8. The Party 05:51 (Marillion)

9. Technicolour Afterlife (6:24)


Total:  60:45 minutes

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Robert James MOULDING / voix, guitare acoustique, percussions

- Dean BENNISON / guitares acoustique et « slide », clarinette, voix, mixage

- David EATON / piano, orgues, claviers, guitare acoustique, laúd, cordes, mélodica, voix

- Douglas SKENE / guitares acoustique et jazz, voix

- Anthony STEWART / guitare basse, voix

- Steve EATON / batterie, percussions, voix

 

Avec:

 

- Martyn COOK / saxophone (sur la pièce #7)

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