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CHRONIQUE / REVIEW

ally the fiddle

up

ALLY THE FIDDLE.jpg

Releases information

Release date: September 14, 2018

Format: Digital, CD

Label: Gentle Art of Music

From: Allemagne / Germany

7,7

Serge Marcoux - November 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Il peut arriver que les bons éléments et le talent ne suffisent pas. En 2008, ALLY STORCH créait le groupe ALLY THE FIDDLE pour faire rayonner ses talents et idées de violoniste. Elle prend cinq ans pour concocter son premier album, « The One », qui est un amalgame de folk-rock et de métal. Cinq ans plus tard, elle nous offre « Up ». Une fois encore, les styles se croisent et se fusionnent avec des résultats inégaux. Le métal progressif est toujours au rendez-vous. Vous ajoutez du jazz fusion, du pur prog et quelques d’éléments folk ici et là et hop vous avez « Up ». Le talent de Mme STORCH sur les cordes de son violon est le principal atout de cet album. Mais ce n’est pas le seul puisque les cinq musiciens qui l’accompagnent aux guitares, à la basse, au Chapman stick et à la batterie ont l’occasion de mettre leur talent en valeur. Ce n’est pas tout, puisque cinq musiciens invités apportent leurs touches au deuxième album de la dame. Et un d’entre eux n’est pas le dernier venu puisque MARCO MINNEMANN y joue de la batterie sur « The Path », une des meilleures pièces de « Up ». Ajoutez à cela une très belle pochette dont le visuel fantasmagorique s’étend recto-verso et une parution sur le label, GENTLE ART OF MUSIC, fondé par YOGI LANG et KALE WALLNER de RPWL et tous les éléments du succès semblent être réunis.

 

Plusieurs pièces sont franchement réussies, voire enthousiasmantes. Il y a « Aphotic Zone » où le volet fusion prédomine et où l’on nous sert du violon flamboyant, des envolées de guitares électriques savoureuses et des échanges avec le violon qui font en sorte que la pièce évoque quelquefois MAHAVISHNU ORCHESTRA ou REURN TO FOREVER. La suivante, « The Bass Thing » n’est pas piquée des vers non plus. Un savant mélange de fusion en douceur et de prog où le violon dialogue avec la section rythmique et une bien belle progression symphonique dans la seconde partie de la pièce. « The Path » met en valeur les qualités de musiciens d’ALLY STORCH et de MARCO MINNEMAN. Les échanges entre ces deux musiciens démontrent clairement leur talent et constituent un des chemins à suivre pour le groupe. Dans un registre plus costaud, la tendance métal progressif, j’ai beaucoup aimé « Try to stop me ». Un début en douceur, un peu classique même, puis la rythmique entre dans la danse. Riffs de guitare et violon déchaîné. Ça déménage. Une pause douceur à mi-chemin et on repart en force pour terminer, bonne pièce. La bien nommée « Entering Stratosphere » offre joliesse et douceur. Cette fois ce sont le violon et la guitare qui nous font voyager sur une voie plus atmosphérique. La pièce bonus est, en effet, un plus pour les auditeurs que nous sommes. Pensez au DIXIE DREGS qui auraient pris une bonne dose de vitamines métallisées et vous avez un assez juste portrait. La guitare électrique et le violon mènent la danse et échangent des notes de feu.

 

Il reste quatre morceaux qui n’offrent pas le même niveau de satisfaction. Malheureusement, ce sont ceux où l’on retrouve du chant. Les cordes vocales d’ALLY STORCH ne sont pas à la hauteur de son jeu sur les cordes de son violon. La voix est juste mais le ton est plutôt monocorde et l’accent allemand transparait à l’occasion. « Sysiphos » qui ouvre le disque démontre assez bien ses limites. Musicalement, le morceau passe du métal au jazz fusion. Les transitions sont quelquefois un peu difficiles mais, hormis les vocaux, la pièce est bonne. La très métallique « Living in a Bubble » permet à la guitare et au violon de se distinguer mais le chant n’est pas à la hauteur dans cet environnement de puissance. « Center Sun » est plus progressive que métal et offre de belles qualités musicales mais un chant différent et un peu plus de concision auraient transformé cette pièce. Le chant mélancolique, et un peu morne, des chanteurs invités, Sebastian BAUR et Alf ATOR, ne fait pas de « Tree » une pièce mémorable non plus. Voici donc un album où les beaux et bons moments l’emportent sur les points les plus faibles mais cela ne suffit pas à en faire un fait d’arme progressif en 2018. Chers lecteurs, l’idéal sera d’en faire l’écoute et de constater par vous-même.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Sisyphos (6:26)
2. Aphotic Zone (6:01)
3. The Bass Thing (8:01)
4. The Path (7:43)
5. Tree (6:09)
6. Try To Stop Me (5:28)
7. Living In A Bubble (6:24)
8. Entering Stratosphere (4:23)
9. Center Sun (8:34)
 

Bonus Track
 

10. Surfing With The Alien (4:17)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Ally Storch – Strings, vocals
Robert Klawonn – Guitar
Eric Langbecker – Guitar
Rouven Haliti – Chapman Stick
Simon Tumielewicz – Bass
Stefan Hukriede – Drums

Guest musicians:

Marco Minnemann - Drums (Track 4)
Sebastian Baur and Alf Ator – Vocals (Tracks 5, 9)
Benni Cellini – Cello (Track 5)
Jen Majura – Guitar (Track 6)
Felix Wiegand – Double Bass (Track 1)

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