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CHRONIQUE / REVIEW

ALIANTE

FORME LIBERE

Releases information

Release date: September 6, 2017

Format: CD

Label: M.P.& Records

From: Italie / Italy

8,0

Serge Marcoux- March 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Un synthétiseur perce le silence puis s’accompagne d’une voix féminine qui récite un court texte en italien. C’est ainsi qu’ALIANTE amorce la présentation de «Forme libere», les formes libres, qu’ils nous proposent pour les prochaines quarante-sept minutes. Ce trio italien est mené de mains de maître, c’est le cas de le dire, par le claviériste ENRICO FILLIPI. Son CV musical mentionne qu’il a évolué avec le groupe AdE, connu pour ses reprises des pièces de GENESIS. Mais ses comparses de la section rythmique, ALFONSO CAPASSO à la basse et JACOPO GIUSTI à la batterie, ont œuvré tous les deux pour le groupe EGOBAND, un peu plus connu, qui a produit trois albums studio de 1991 à 1995, puis un autre en 2000 et finalement un plus récent en 2016. Il va sans dire que l’album d’un tel trio offre une place privilégiée aux claviers. Et c’est bel et bien le cas, nous découvrons avec plaisir les talents de M. FILLIPI. Ses nombreuses et différentes interventions au synthétiseur constituent, selon moi, le trait d’union des huit pièces de l’album. Avis aux amateurs, voici un album qui ne peut que vous réjouir si cet instrument interpelle vos goûts musicaux.

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«Forme libere» ne propose pas une démonstration débridée de prouesses techniques. Même si le talent est là, on l’entend bien, c’est l’atmosphère qui se dégage des pièces que l’on remarque, que l’on ressent. À l’occasion, comme sur la deuxième pièce, pour bien la nommée «Kilowatt store», c’est l’énergie qui se dégage. Ici, le jeu d’orgue est «emersonien» en diable et le ton est résolument plus rock, une pièce réjouissante et débridée. Pour «L’Ultima balena», la dernière baleine, le piano un peu dramatique et la présence plus appuyée de la basse et la batterie offre une perspective différente du groupe et de ses capacités. Ajoutez-y ce synthétiseur fédérateur, tant en en solo et qu’en accompagnement, et vous avez une des plus belles pièces qui se termine sur des vagues qui s’échouent sur la plage. Sur un des morceaux les plus longs, «Tre di quattro», ce fameux clavier popularisé par le rock progressif occupe une place prépondérante que ce soit dans le très bon solo qui clôt la pièce ou dans un passage où les notes jouées me faisaient penser à du LE ORME, époque «Uomo di pezza». D’ailleurs ALIANTE sera en première partie d’un spectacle de LE ORME avec DAVID CROSS à Rome en avril. Une soirée qui s’annonce intéressante! Si j’évoque ces fameux trios du prog, c’est plus pour vous donner quelques repères musicaux que pour dire qu’ALIANTE n’a pas sa propre personnalité. À la blague, je pourrais même évoquer ELP en vacances en Italie. Mais au contraire, tout au long de mes écoutes de cette musique instrumentale, j’ai découvert trois musiciens qui offrent leur propre invitation au voyage en beauté et en douceur.

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La dernière pièce, divisée en cinq sections pour plus de 9 minutes, illustre bien le style du groupe. On débute avec un très beau piano, presque classique, puis basse et batterie s’insèrent en douceur et le tempo change pour faire place à ce synthétiseur toujours là pour réjouir nos oreilles.  De nouveau, tout s’apaise et le piano revient à l’avant-plan, cette fois la basse et les cymbales viennent ajouter à une atmosphère toute en finesse qui met en évidence le mariage des instruments. La rythmique repart avec un solo de piano pour marquer le coup. Tout à coup, le synthétiseur apparaît pour y aller d’un solo aussi et le tempo s’accélère. Puis, de nouveau cette douceur avec le piano et la basse. La batterie revient ajouter son grain de sel mais sans troubler. C’est ainsi que s’achève notre périple symphonique italien sur les ailes d’ALIANTE. À titre d’information, le nom du groupe signifie planeur en français.

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 Le rock progressif atmosphérique et bien équilibré de «Forme libere» s’écoute vraiment avec plaisir. La complicité et la complémentarité des musiciens sert d’abord la musique plutôt que la performance musicale. Une fois encore, un nouveau groupe italien produit un premier disque de qualité qui mérite notre attention.  

 

PISTES / TRACKS

 

1 – Forme Libere (0:54)
2 – Kilowatt Store (5:16)
3 – Tre di Quattro (9:28)
4 – Etnomenia (6:17)
5 – Kinesis (5:15)
6 – Coda:Marea 03 (1:45)
7 – L’ultima balena (8:30)
8 – San Gregorio (9:27)Gregorio

Musiciens / MUSICIANS :

 

Enrico Filippi : Moog Sub 37, Kurzweil pc3 61 kore expansion, Roland Fantom G6, Yamaha P120, Korg Trinity plus
Alfonso Capasso : bass Ibanez Musicians, bass Fender Jaguar, distorsion Electro Armonix Big Muff, amplifier Mark big bang, monitor Ampeg
Jacopo Giusti : drums Yamaha Stage Custom, cymbals Paiste Signature, Zildjian, Stagg e Gong Ufip

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