CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Alan SIMON pour moi, c’était « EXCALIBUR », un opéra rock celte avec plein de monde venu l’aider pour lui prêter main forte! Alan SIMON, c’était un univers conceptuel manquant d’un je ne sais quoi pour me faire vibrer, mais je le gardais toujours en tête jusqu’à la parution de “Big Bang”! Ce dernier m’a mis une baffe avec ce CD hors du temps et ça tombe bien puisqu’il s’agit d’une pérégrination sur la création de l’univers avec bruitages venant eux aussi de l’espace.

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Concernant les invités, toujours célèbres mais très bons lors de leur intervention, nous avons droit à John HELLIWELL, à Michael SADLER, à Alan STIVELL et à Roberto TIRANTI comme grosses pointures! Concernant les influences, mis à part celles qui trottaient dans la tête d’Alan SIMON, c’est aux ambiances mélodiques de TANGERINE DREAM, VANGELIS, KLAUS SCHULZE et MIKE OLDFIELD que j’ai pensé sinon le saxo m’a renvoyé à SUPERTRAMP tandis que la guitare me ramenait à PINK FLOYD tandis que l’air principal me faisant penser là à ALAN PARSONS PROJECT à ses instrumentaux ! Sinon, c’est absolument le régal de ce début d’année comme composition planante, relaxante, voire méditative avec des titres assez courts mais s’accrochant les uns après les autres permettant de ne jamais s’ennuyer un seul instant! Bref, conquis je suis!

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Au niveau des titres vous trouverez l’intro à la MORRICONE sur un air repris pour une célèbre marque d’aliments pour chiens, juste le temps d’enchaîner sur l’air principal qui reviendra sur plusieurs titres (2, 3 et 10 en particulier), un air simple, basique, une mélodie au piano sur laquelle viendront s’incruster de ci de là, guitare, saxophone et harmonica ! Les intro viennent donc de la banque de données de la NASA et invitent encore plus au voyage. Je ne vais pas disséquer l’album puisqu’il s’écoute comme un concept! Je noterai quand même le saxo légendaire de HELLIWELL me faisant penser à ALAN PARSONS PROJECT sur la 2 et la 3, l’harmonica ténébreux sur la 4, le souffle de l’univers sur la 5 (surement le big bang ), la voix mélancolique de Alan STIVELL sur la 6, le moment PINK FLOYD sur la 7 avec un solo dantesque à la guitare et le retour du saxo sur les 3 titres suivants avec l’association harmonica et piano du plus bel effet. Phil COLLINS vient s’inviter, c’est juste mon impression, avec le 11e titre et un souvenir de “The west side”, avec encore du saxo envoûtant!

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“The Journey” compose le titre dansant, groove de l’album avec un rythme effréné mais à sa place ne dénotant pas et encore surfant avec des mélodies que j’ai pu entendre il y a de cela très longtemps avec ALAN PARSONS! (là je me dis que je suis vraiment conquis!); non pas encore car avec la 13e mon coeur chavire avec la venue au chant de l’un de mes chanteurs fétiches … et une chanson me rappelant un peu “You and The Night “ de l’album BEHAVIOUR. Dernier titre reprenant au piano l’air décrit plus haut et titre amenant à rechercher la touche Replay de votre appareil favori, juste avant que le fonds de l’espace ne s’éteigne. Voilà, l’odyssée est finie. Conquis je suis!

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Vous aurez compris qu’on est sur du sympho-détente-space-prog qui m’a renvoyé dans mes souvenirs d’antan, peut-être pour cela que je ne peux que lui mettre un PETIT … 9.3 ! (9.5 étant la note maximale que j’ai pu mettre à “Selling England by the pound” ou “Metropolis”)