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CHRONIQUE / REVIEW

weserbergland

Sehr Kosmich, Ganz Progisch

Releases information

Release date: May 26, 2017

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Apollon Records

From: Norway / Sweden

9,2

Philippe André - April 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Autant vous le dire de suite, je ne suis ni un spécialiste, ni un fan ultime de "Krautrock" ; car nous sommes ici en présence d'un album qui magnifie et rend hommage avant tout à ce style de musique qui a pris racine à la fin des années soixante, essentiellement en ALLEMAGNE avant d'essaimer dans d'autres contrées par la suite.

 

Ce WESERBERGLAND est le bébé de Ketil Vestrum EINARSEN, plus connu dans le microcosme progressif pour être membre actif de WHITE WILLOW, c'est donc ce que l'on appelle plus communément un "side project", un endroit où les musiciens se font avant tout plaisir en outrepassant volontairement les balises qu'ils ont pu se donner dans leur formation de base. Alors évidemment et compte tenu du créneau choisi, les pièces présentées ici sont longues de (8:48 à 16:13) minutes, il n'y en a que quatre avec des intitulés dans la langue de GOETHE, curieux pour des musiciens norvégiens me direz-vous, eh bien pas tant que cela si l'on veut bien faire un parallèle avec l'essence de la musique "Krautrock" = naissance en ALLEMAGNE....

 

Ces quarante-sept minutes passent aisément, comme une lettre à la poste, même et surtout pour les béotiens car EINARSEN et ses compères développent un puissant sens de la mélodie et une lyricité digne de leur talent et de leur expérience, écoutez avant tout le troisième titre "Kunst Der Fuge" (L'Art de la Fugue), incontestablement mon préféré même si les quatre titres sont réellement fréquentables et plaisants.

 

Pour les influences, citons pèle mêle AMON DUUL, CAN, les premiers PINK FLOYD (jusqu'à Meddle), le second et le troisième ELOY (Inside et Floating pour les connaisseurs) et bien sur l'empereur de la TEUTONIE instrumentale TANGERINE DREAM (les albums qui ont introduit la batterie et les percussions) surtout pour ces derniers, le second morceau, le plus long "Das Trinklied vom Jammer der Erde" agrémenté de deux beaux passages de flute (normal EINARSEN est avant tout flutiste).

 

Nous ne pouvons pas ne pas nommer dans les points positifs de cet album, le remarquable travail rythmique insufflé par Mattias OLSSON, Jacob HOLM LUPO et Gaute STORSVE (moins connu que les précédents, il a travaillé avec Rhys MARSH et est à l'origine plutot un jazzman).Parmi les artistes invités, vous noterez la présence aux divers claviers et synthétiseurs de Lars Fredrik  FROISLIE (encore un membre éminent de WHITE WILLOW).Pour les afficionados de la six cordes, il faudra plutôt se pencher sur le titre d'ouverture "Tanzen und Springen", c'est là que sa présence est la plus volubile et la plus marquante.

 

Conclusion, j'ai été bluffé par l'excellence de cet opus, car comme signalé dès le début de cette chronique, je ne suis pas un fan du genre présenté, comme quoi la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut, un album qui a de fortes chances d'intégrer mon top 10 de 2017 !

 

PISTES / TRACKS

 

1) Tanzen und Springen (9:44)

2) Das Trinklied vom Jammer der Erde (16:13)

3) Kunst Der Fuge (12:28)

4) Tristrant (8:48)

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Ketil Vestrum Einarsen : Flute, Clarinet, Keyboards, guitars, programming

Gaute Storsve : Bass and guitar

Jacob Holm-Lupo : Bass and guitar

Mattias Olsson : Drums and percussion

 

Guest : Lars Fredrik Frøislie, Stephen James Bennet, Tetsuroh Konishi, Lars Horntveth, Erik Johannessen, Brynjar Dambo, Roger Langvik, Einar Baldurson

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