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CHRONIQUE / REVIEW

Red sand

1759

Releases information

Release date: December 22, 2016

Format: CD

Label: SPBM Music

From: Canada

8,3

Gérald Hawey - January 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

De retour après trois ans d’absence, RED SAND, nous offre son tout dernier né, «1759». Quelques mouvements de personnel ont eu lieu pour ce nouveau projet, tout d’abord les départs du bassiste Mathieu GOSSELIN, remplacé par André GODBOUT, et du batteur Danny ROBERTSON, dont le siège est maintenant occupé par Luc COLLETA. Pennsylia CARON est toujours présente aux claviers, ainsi que Steff au chant, et Simon CARON complète le quintet à la guitare.

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Comme sur chaque album de RED SAND, Simon CARON prend le soin de livrer des textes sur des sujets qui le touchent particulièrement. Que ce soit sur le premier album «Mirror of Insanity», où il y parle de la société d’aujourd’hui, une société devenue et folle et divisée, ou sur «Human Trafficking», dont le titre parle de lui-même... Pour ce nouvel opus, «1759», c’est l’histoire d’un soldat qui se bat pour son identité, sa patrie, sa propre liberté d’esprit ainsi que pour l’amour de sa famille. Sur la première pièce, «Soldiers», le texte traite de la comparaison entre le passé et l’époque actuelle, de la détermination que possédait les gens du XVIIIe siècle en comparaison avec ceux d’aujourd’hui. Musicalement, c’est la basse et le Mellotron qui donnent le ton, nous annonçant rapidement à quel genre  d’album nous allons avoir affaire. La musique se fait d’ailleurs plus complexe que sur les offrandes précédentes du groupe, mais elle n’est pas dénuée des moments mélodiques savoureux auxquels la formation nous a habitué. Ceux qui connaissent RED SAND depuis leurs débuts savent que le groupe s’inspire très fortement de Marillion, époque FISH; mais cette fois-ci, la construction musicale s’en éloigne un peu. Bien sûr, les influences sont toujours bien présentes, mais il semble que RED SAND ait réussi sur «1759» à trouver une identité plus personnelle. D’ailleurs, les solos de guitare du leader sont toujours aussi planants. Souvent comparé à Steve ROTHERY ou à Andy LATIMER par son feeling, CARON nous gratifie à l’occasion de passages qui nous rapprochent davantage de Steve HACKETT, particulièrement sur la magnifique finale de «My Mind», bien enrobée de Mellotron! «The Last Farewell», longue suite de 19:41, est quant à elle plus sombre. Au niveau de l’histoire, cette pièce nous fait faire connaissance avec le capitaine du bateau sanguinaire qui débarque avec ses troupes pour s’accaparer des terres qui sont les nôtres. Comme sur tout album-concept, il est important que le chant réussisse à nous embarquer; sur cet aspect, le côté théâtral de la voix de Steff fait le travail tout au long de ce disque où l’on peut bien suivre les péripéties du soldat,  avec ses hauts et ses bas. Même chose au point vue musical, on passe à travers divers changement dans le rythme des titres qui sont joués, d’un style plus électrique avec la guitare, rythmique ou solo, à des passages plus doux avec la guitare acoustique, le tout bien augmenté par de beaux moments atmosphériques avec le Mellotron. Présente pour la première fois sur l’album «Cinéma du Vieux Cartier» en 2013, Pennsylia CARON aux claviers prend plus d’assurance et on le sent dans son jeu. Du côté rythmique, André GODBOUT, qui avait de grosse chaussure à relever en remplaçant Mathieu GOSSELIN à la basse, réussi son entrée, tout comme Luc COLLETA à la batterie. Et je ne voudrais surtout pas oublier le travail graphique pour la pochette, créée par Pennsylia, qui a su très bien représenter le thème de l’album.

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Grâce à ce septième album, RED SAND réussi à se détacher de l’étiquette clone de MARILLION et à prouver qu’il continue à développer sa propre identité. Ce qui me permet de vous rappeler que le thème principal de ce disque est, justement, l’identité! Ça aurait été un peu fou - ne croyez-vous pas? -  que le groupe ne respecte pas lui-même le concept de «1759».

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N.B. Une version deluxe de l'album 1759 est aussi disponible sur le site Internet du groupe.

PISTES / TRACKS

 

1. Soldiers (5:42)

2. My Mind (15:57)

3. The Last Farewell (19:41)

Part I: The Beginning

Part II: The Meeting

Part III: The Final Punishment

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Simon Caron / guitars

- Pennsylia Caron / piano, keyboards

- André Godbout / bass

- Luc Colletta / drums

- Steff / vocals

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