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CHRONIQUE / REVIEW

DREAM THE ELECTRIC SLEEP

Beneath The Dark Wide Sky

Releases information

Release date: July 22, 2016

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Mutiny Records

From: USA

9,1

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Environ deux ans après la sortie de son deuxième album « Heretics », la formation Dream The Electric Sleep nous revient maintenant avec « Beneath The Dark Wide Sky ». L’approche du groupe sur cet album est certainement nouvelle alors que les morceaux y sont en majorité plus courts que précédemment. Ils n’en sont pas pour autant moins efficaces, bien au contraire. Chaque seconde a la faculté d’apporter quelque chose de plus à chaque pièce. En conséquence, l’album passe à une vitesse folle.

 

Selon ma perspective, les toutes premières secondes de « Drift », la première pièce du disque, représentent ce moment bien précis où l’on s’endort. Par la suite, l’album constitue un rêve électrique durant lequel chaque changement de rythme et d’ambiance a un sens. C’est tout-à-fait comme dans un rêve où les événements sont souvent décousus, malgré tout le sens qu’ils semblent avoir.

 

À travers ce rêve éveillé, plusieurs chansons se veulent plutôt entraînantes. « Let The Light Flood In », « The Good Night Sky » et « Headlights » en sont d’excellents exemples. Ces pièces m’ont d’ailleurs rappelé le groupe Oceansize que j’affectionne beaucoup.

 

D’autres pistes se veulent plus mélodieuses telles que « Flight », « All Good Things » et l’excellente « Hanging In Time » dont les dernières minutes qui, à elles seules, valent certainement bien plus que le coût du disque.

 

Question d’ajouter encore plus de piquant à ce rêve auditif, certains moments très pesants se retrouvent ici et là à travers tout l’album. Ceux-ci apportent une touche cauchemardesque très intéressante à certaines pièces. La partie centrale de la pièce « Black Wind » en est un bon exemple. La pièce instrumentale « We Who Blackout The Sun » dans sa quasi-totalité en est un autre. Cette pièce m’a d’ailleurs beaucoup fait penser au groupe Tesseract.

 

À travers tout l’album, Matt PAGE assure un chant d’une grande qualité qui est tout sauf redondant. À travers les chansons « Culling The Herd » et « Black Wind », sa voix m’a rappelé John MITCHELL, notamment connu pour son apport aux groupes It Bites et Frost*. Dans les pièces « Hanging By Time » et « Headlights », son grain de voix s’apparente plutôt à celui du chanteur Chris MARTIN du groupe Coldplay.

 

Puisque toute bonne chose a une fin, le rêve dont la durée est tout juste inférieure à une heure se termine sur une mélodie acoustique très particulière et réussie. Celle-ci vient une dernière fois démontrer la qualité de composition sans bornes du trio PAGE, WATERS et TACKETT.

 

Si au départ, il m’a été difficile d’apprécier l’album à sa juste valeur, cela n’a pas su durer. Je perçois maintenant chaque écoute comme un très profond sommeil. Et comme le temps qui file rapidement lorsque nous dormons, cet album de Dream The Electric Sleep se termine en un rien de temps. Et comme c’est le cas certains matins, alors que l’album prend fin, j’ai simplement envie de snoozer encore et encore afin de faire continuer ce trop court, mais magnifique rêve.

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Matt Page : guitars, vocals

Joey Waters : drums

Chris Tackett : bass guitar

PISTES / TRACKS

 

  1. Drift (5:10)

  2. Let The Light Flood In (5:30)

  3. Flight (4:45)

  4. We Who Blackout The Sun (5:15)

  5. Hanging By Time (5:39)

  6. Culling The Herd (7:25)

  7. Last Psalm To Silence (2:15)

  8. The Good Night Sky (5:28)

  9. Headlights (4:25)

  10. Black Wind (6:14)

  11. All Good Things (5:00)

 

Benoit Rancourt - Sept 2016

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