CHRONIQUE / REVIEW

CD

Comme annoncé, voici quelques années plus tard, un condensé de ce que nous avions loupé en 2011 lors de la parution du second album du quintet magyar ANDROID ; cet album est encore plus que le précédent fortement inspiré par la Bible, il suffira pour vous en convaincre, si comme moi vous ne maitrisez pas vraiment la langue hongroise, de lire les titres des morceaux traduits dans la langue de SHAKESPEARE.

​

En 2009, tout était instrumental, alors qu'ici nous avons plusieurs intervenants extérieurs (je dirais même intervenantes) qui vocalisent sur une bonne moitié de l'album, d'où une inévitable connotation corallienne (non non pas corallienne) qui ressort sur cette seconde œuvre d'ANDROID.

​

Les pièces maitresses de cet opus se trouvent dans la seconde moitié avec le puissant "Pharaoh" avec en vedette la guitare tranchante de DUDAS Janos et nanti d'un joli solo de synthétiseur sur d'évanescentes vocalises féminines à mi morceau. Vient ensuite le plus symphonique "Waves of Desire" (avec là aussi un beau synthétiseur en première ligne) et le seul moment de l'album où l'on entend clairement la basse de POCSAI Sandor, l'un comme l'autre se rapprochant (involontairement ?) de ce qu'ont pu produire leurs compatriotes, les vétérans d'OMEGA, avec également de fortes réminiscences du MANFRED MANN"S EARTHBAND de l’Age d'or (période "Solar Fire") quoiqu'il en soit les deux moments forts de ce "Midnight Ball".

​

J'aime moins le morceau titre et "Judas Iscariot" pour leurs vocaux masculins/féminins plus difficiles à digérer... pour l'ouïe du commun des mortels. Espérons que cette chronique permettra à ANDROID de s'exporter au-delà de ses frontières d'origine, c'est tout le mal que je souhaite à TOZSER Jozsef et ses petits camarades.