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CHRONIQUE / REVIEW

yang

the failure of words

Releases information

Release date: February 9, 2017

Format: CD, Digital, Vinyl

Label: Wayside Music

From: France

7,9

Stephane Couture - May 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

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YANG est un quartet français qui existe depuis 2002. YANG est né des cendres du groupe PHILARMONIE dans lequel officiait le leader et guitariste Frederic L’ÉPÉE, ainsi que le batteur Volodia BRICE. YANG est donc complété au total par deux guitaristes, un bassiste et un batteur. Il n’y a aucun claviériste à part pour quelques interventions en arrière-plan, ni chanteur, ce qui nous mets en présence d’une musique complètement instrumentale. Delà le titre de l’album, l’échec des mots.

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Le style musical pratiqué est inspiré en premier lieu par les travaux de KING CRIMSON auquel on peut ajouter des influences de GORDIAN KNOT, BOZZIO LEVIN et STEVENS ou même LIQUID TENSION EXPERIMENT. Ce qui donne une musique à la fois heavy, fusion jazz, Post Rock et Math Rock. La mixture ainsi concoctée est inventive, variée et complexe pour notre plus grand bonheur. « The Failure of Words » est leur troisième parution. L’album est composé de neuf pièces dont la durée moyenne tourne autour des cinq minutes. Ce qui donne 53 minutes de musique structurée et concise qui va droit au but.

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Dès les premières note de « El Diablo », la guitare lead est fortement inspirée par le jeu de Robert FRIPP et la structure rythmique rappelle un peu  « Fear of Blank Planet » de PORCUPINE TREE. Ça commence plutôt bien pour cette chanson au style rock. Avec « Six Four Five », les choses se calment. C’est une composition plutôt semi-acoustique et jazz manouche avec des accents à la Pat METHENY. Vient ensuite « Lago », qui démarre sur les chapeaux de roues avec une bonne rythmique syncopée et un riff de guitare surpuissant, assaisonné de contretemps et de brisures de rythmes. Voici une composition dans laquelle Gavin HARRISSON (PORCUPINE TREE) s’amuserait comme un petit fou ! Excellente pièce pleine de rebondissements. À écouter en priorité. Arrive 9/8 Variations et comme son titre le dit si bien, elle est parsemée de contretemps, de mesures asymétriques, changements de rythmes, de textures alambiquées et colorées. Des patterns qui se reviennent en boucles. C’est là qu’on retrouve le côté BOZZIO LEVIN STEVENS et autres super-groupes du même acabit. Ici tout y passe. Improvisations, duels entre instruments, solos inspirés et techniques sans tomber dans la démesure. On sent que les musiciens s’éclatent. Le gros morceau de l’album. Pour Babel Inside, on revient clairement en territoire « Crimsonnien » Voici une chanson aux accents dissonants comme on en trouve souvent dans la musique de KING CRIMSON. « Slow Flow » s’écoule doucement comme le long fleuve tranquille. On peut qualifier cette composition de balade contemplative à tendance acoustique. Viennent ensuite « Indecision » « Décroissance » et « Healing » pour lesquelles la tension redescend. Ces pièces ne sont pas aussi captivantes que celles jouées avant mais elles permettent de terminer l’écoute de l’album dans un climat plus serein.

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En conclusion, étant donné que c’est un album instrumental, il demande plusieurs écoutes avant de révéler tout son potentiel. Les pièces « Lago » « 9/8 Variations » et « Babel Inside » sont à privilégier. L’album s’appelle peut-être « The Failure of Words » sauf qu’il n’est nullement ici question d’échec de la musique car elle est très réussie.

 

PISTES / TRACKS

 

1. El Diablo. 7:18

2. Six Four Five. 5:21

3. Iago. 4:12

4. 9/8 Variations. 8:03

5. Babel Inside. 6:02

6. Slow Flow (Flux Lent). 5:29

7. Indecision. 5:40

8. Decroissance (Degrowth). 5:28

9. Healing (Guerison). 6:09

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Frederic L'Epée / guitars, keyboards

- Laurent James / guitars

- Nico Gomez / bass

- Volodia Brice / drums

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