CHRONIQUE / REVIEW
WHITE WILLOW
FUTURE HOPES
Releases information
Release date: March 31, 2017
Format: CD, Vinyl, Dig
Label: Lasers Edge Records
From: Norvège / Norway
8,6
Stephane Couture - March 2017
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Au même titre qu’Anglagard, Anekdoten et Landberk, WHITE WILLOW fait partie du revival prog qui a eu lieu en Norvège au début des années 90 où ces groupes ont refait vivre le prog des années 70 à leur façon. Chacun de ces groupes s’est fait remarquer avec leurs premiers albums qui ont eu du succès et ont marqué les esprits, et ce encore aujourd’hui. Des quatre, WHITE WILLOW est celui qui a le plus souvent modifié son style et ses influences. En effet, au long des années, ils sont passé du prog-folk avec ambiance médiévale et pastorale à un hard-prog symphonique au côté sombre et mélancolique. Sur l’album « Terminal Twilght » sorti en 2011, ils sont arrivés à maturité avec un heureux mélange de toutes leurs influences.
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Voici donc leur 7ème album qui se nomme « Future Hopes ». En 22 ans de carrière, on peut avancer qu’ils ne sont pas très prolifique, sauf qu’ils prennent le temps de soigner leurs sorties, ce qui est encore le cas ici. Est-ce que l’attente en valait la chandelle ? La réponse est oui ! Au premier aperçu de la pochette, n’importe quel amateur de prog va reconnaitre l’auteur de la pochette qui est Roger DEAN, célèbre entre autre pour ses pochettes de YES. Ce qui signifie sans aucun doute qu’on a affaire ici à un album de rock progressif. Nous sommes en terrain connu.
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Au niveau du line-up, c’est le même qui apparait sur « Terminal Twilight » sauf pour la nouvelle et jolie chanteuse qui se nomme Venke KNUTSON. Elle a fait carrière dans la chanson pop et a eu un certain succès en Norvège il y a quelques années. Mention aussi à l’excellent Mattias OLSSON qui a été le batteur dans ANGLAGARD.
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Attaquons nous maintenant au contenu musical de l’album. « Future Hopes » démarre avec une petite touche électro, mais rapidement on se trouve en terre connu, celui de l’album « Storm Season ». La voix de Venke KNUTSON ne dépaysera pas l’auditeur tellement elle s’apparente à la voix des chanteuses antérieures du groupe. « Silver and Gold » est une courte chanson semi-acoustique, principalement avec voix et guitare. Les choses sérieuses débutent avec « In Dim Days » première longue composition de plus de 10 minutes. Une pièce sombre et mystérieuse comme le groupe sait si bien les pondre. Une composition à tiroir qu’on croirait directement venue des années 70 avec les ingrédients qu’on aime, des claviers analogiques, de la guitare tantôt douce, ensuite rageuse, le tout porté par la voix angélique de Venke. Cette pièce vaut le détour et demande plusieurs écoutes. Après une intro pour le moins abyssale (« Where There Was Sea There is Abyss ») on se croirait entrainé au fond d’une caverne au début de « A Scarred View ». Au travers l’ambiance sombre des claviers, des goutes d’eau qui tombent et résonnent dans cet endroit cloitré. Avec l’entrée en scène du chant, l’ambiance devient plus douce. Nous voici en présence du second moment fort de l’album. Une pièce dont le plaisir croit avec l’écoute.
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En bonus, nous avons deux pièces dont une excellente version de « Animal Magnetism » des Scorpions. Allez écouter la version originale pour comparer l’adaptation à la sauce Prog que WHITE WILLOW a faite. L’autre pièce est « Damnation Valley » Piano, synthés toujours analogues et Mellotron se marient pour créer une fantomatique conclusion instrumentale.
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En résumé, cet album est un excellent condensé de leurs albums précédent, mais en mieux. Le groupe a atteint sa maturité et a trouvé sa niche. Ce qui fait que nous avons ici un album qui finira très probablement dans le top 10 des albums Prog de 2017. C’est tout le bien que je lui souhaite.
PISTES / TRACKS
01. Future Hopes (4:30)
02. Silver and Gold (4:04)
03. In Dim Days (11:04)
04. Where There Was Sea There is Abyss (1:59)
05. A Sacred View (18:16)
06. Animal Magnetism [bonus track] (7:15)
07. Damnation Valley [bonus track] (3:16)
Musiciens / MUSICIANS :
Jacob Holm-Lupo – Guitars, Synthesisers
Lars Fredrik Frøislie – Keyboards
Mattias Olsson – Drums & percussion
Ellen Andrea Wang – Bass
Venke Knutson – Vocals
Ketil Einarsen – Flute
~ With Guests:
Hedvig Mollestad – Guitar (tracks 3 & 5)
Ole Øvstedal – Guitar (track 4)
David Krakauer – Clarinet (track 6)
Kjersti Løken – Trumpet (track 1)