CHRONIQUE

CD

Septième album solo de l’anglais, «Lost In The Ghost Light» est probablement l’album le plus équilibré de Tim BOWNESS. Sa voix un peu triste et nostalgique sied à merveille avec les pièces et les arrangements sont justes et frappent dans le mille. Une pléiade d’artistes vient lui prêter main forte sur cet opus. Cet album concept raconte les réflexions d’une star du Rock au déclin de sa carrière.

«Worlds Of Yesterday» débute l’album avec beauté: on reconnait tout de suite la touche et le style de M. Bowness mais il y a un petit quelque chose de plus vivant, plus organique. Bruce SOORD (PINEAPPLE THIEF) joue la guitare sur cette pièce. Ca débute bien l’album! «Moonshot Manchild» est du Tim BOWNESS dans la plus pure tradition: les claviers prennent toute la place sans toutefois déborder dans l’exagération. J’aime bien! «Kill The Pain That’s Killing You» est une surprise: un Rock un peu Funk avec un beat un peu effréné! Encore ici la voix de Tim est à point et Bruce SOORD ainsi que David RHODES s’emparent des guitares pour nous emporter sur un voyage un peu psychédélique. «Nowhere Good To Go» est une pièce un peu triste mais quand même très agréable à l’écoute. «You’ll Be The Silence» est une autre pièce un peu nostalgique. Avec des bouts rappelant les pièces douces de PORCUPINE TREE, elle nous berce tranquillement à-travers les ±9 minutes de musique. «Lost In The Ghost Light» est très courte (01:40) mais baigne dans le mystère. Courte mais efficace! «You Wanted To Be Seen» est une pièce qui croise les styles de Tim BOWNESS (évidemment!), un peu de PINK FLOYD, ARENA, et PORCUPINE TREE. Ma préférée! «Distant Summers» termine l’album en nous donnant un petit 4 minutes de douce musique où Ian ANDERSON y ajoute sa touche à la flute! Très jolie!

Un album-surprise, autant parce qu’il est beaucoup plus coloré que ses précédents que parce qu’il représente probablement Tim BOWNESS à son meilleur!