CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Avez-vous déjà écouté le groupe français SHAKA PONK? Eh bien je les aie découverts grâce à ce beau passe-temps qu’est de faire des chroniques d’albums! Existant depuis 2004, le groupe en est déjà à son sixième album de pièces originales. La majorité des pièces sont chantées en anglais mais certaines d’entre elles ont des bouts chantés/parlées en français. Au menu: de l’énergie brute qui nous est livrée avec un plaisir contagieux. Des musiciens qui ne se prennent pas au sérieux mais qui livrent des messages sur la société actuelle et les problèmes qui nous affectent. Un son d’enfer qui est très léché, des pièces avec des paroles autant percutantes que surprenantes, et des variantes de styles musicaux qui, même en étant différents, ont tous un petit quelque chose de commun. Pas trop de Prog ici, mais une production hyper-léchée qui vaut la peine d’être écoutée!

 

«Gung Ho» débute en douceur : guitare acoustique avec Samaha SAM qui chante d’une voix brisée et triste. Puis, vers 52 secondes, tout explose et la party musical débute! Un riff Hard Rock entrainant et Mme SAM qui chante comme une Vamp en mode attaque! Des ressemblances avec AUDIOSLAVE ou SIXX A.M. sont perceptibles et il y a même des bouts où on pense à RAGE AGAINST DE MACHINE. Ça rentre! L’intro de la pièce «Fear Ya» fait sourire avant que la pièce n’embarque sur un bon beat et un riff rappelant certaines pièces de SLASH ou de SIXX A.M. On tape du pied tout le long de la pièce. «Faking Love» me fait penser à du HEADPINS croisé avec BLONDIE, NO DOUBT ou GARBAGE. Un style un peu Techno avec une guitare tantôt lourde, tantôt au style un peu Retro. Efficace et agréable à l’écoute! «Bunker» me fais penser au groupe DEPECHE MODE infusé d’une touche de MARILYN MANSON. Un petit côté rebelle sort de cette pièce. «On Fire» me fais penser à du B-52’S croisée avec du TALKING HEADS : un petit côté absurde avec un petit côté urgent dans la même pièce. C’est bon! La pièce «Summer Camp» nous amène sur un chemin Folk: un peu comme du DAYS OF THE NEW, un peu comme CROSBY, STILLS & NASH, mais toujours fait avec classe. Jolie! Avec un son de guitare Rock Alternatif,  «Wrong Side» est une petite merveille de pièce où l’on reconnait les influences des groupes Rock des années ‘90 et 2000. Juste assez lourd pour accrocher les plus jeunes auditeurs, juste assez doux pour intéresser les vieux mélomanes qui aiment le Rock.

 

«Wataman» est une pièce Punk avec un bout rappelant THE OFFSPRING. Le petit bout jouissif a cappella vers la dernière minute de la pièce vaut à lui seul l’écoute de la chanson! «Slam & Slam’Ed» est une pièce d’un style rappelant les belles années de Britney SPEARS et des BACKSTREET BOYS. Les deux dernières minutes sont du Slam qui sied à merveille pour terminer la pièce de façon unique! «Rusty Fonky» porte avec justesse son nom: du Funk sur adrénaline qui dérouille tout sur son passage! Les 4:10 passent en coup de vent! La pièce «Share A Line» débute de façon un peu Techno avec un intro qu’on entendait souvent dans les pièces des années ‘80 ou ’90. Mais on est ensuite accueilli avec un riff de Rock solide. La structure de la pièce me fait penser légèrement à la pièce «Dragula» de Rob ZOMBIE ou de certaines pièces de l’album solo du chanteur de RAMMSTEIN Till LINDEMANN. Ouais…on est loin du Prog!! «Mysterious Ways» débute comme une ballade avec guitare acoustique et ce qui ressemble à du violon. Une chanson très BEATLES, très «Sixties», qui détonne complètement du reste de l’album! Très bonne pièce! On revient à pleine charge avec la pièce «Killing Hallelujah» qui a des airs des RED HOT CHILI PEPPERS croisé avec GREEN DAY et RAGE AGAINST THE MACHINE! Mise à part un bout d’environ 45 secondes où la chanteuse parle sur un fond de musique plus légère, ça ne ralenti jamais du début à la fin. On entend un orage et la pluie qui tombe avant que Samaha ne chante la première ligne de la pièce «Gung Ho»: ça se termine donc comme ça débute.

 

Faisant une parenthèse dans notre monde Prog, SHAKA PONK nous rentre dedans et nous rappelle qu’on a aussi le droit d’aimer se défouler!