CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Rob REED est un compositeur multi-instrumentiste dont la carrière a débuté au début des années 90 avec son premier projet qui avait pour nom CYAN. Défunt projet qui avait obtenu un certain succès et a 3 albums à son actif, probablement introuvable aujourd’hui ? Il a ensuite participé à l’album The Fyreworks, ainsi que d’autres projets pour finalement fonder le groupe MAGENTA avec qui il atteint succès et reconnaissance. Déjà dans CYAN on pouvait remarquer la forte influence que Mike OLDFIELD a eue sur le style musical de REED. Il suffit d’écouter son jeu de guitare très inspiré pour ne pas dire calqué sur celui d’OLDFIELD pour le constater. Donc, durant une pause avec MAGENTA, Robert REED décide de  se consacrer à un projet ambitieux qu’il avait en tête depuis plusieurs années, j’ai nommé « Sanctuary »

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Ce projet rend hommage aux premières œuvres de Mike OLDFIELD tel : « Tubular Bells » « Hergest Ridge » « Ommadawn » et « Incantations » Dans lesquelles il n’y avait qu’une chanson en deux parties, répartie par côté de vinyle. De longues suites instrumentales, planantes, oniriques et intemporelles sur lesquelles Mr OLDFIELD jouait de tous les instruments. Rob REED s’est replongé dans cet univers pour s’en inspirer et le faire revivre aujourd’hui. À ce jour « Sanctuary » est composé de deux volumes (I et II) Le volume III est en préparation. Pour laisser un témoignage audio et visuel de ce projet, il a donc été décidé d’en faire une interprétation live. C’est donc le 8 octobre 2016 aux studios Real World appartenant à Peter Gabriel, qu’est produit devant public l’album « Sanctuary Live » en version CD et DVD. Pour reproduire fidèlement tous les instruments qu’on entend dans « Sanctuary » Rob s’est entouré d’une dizaine de musiciens pour livrer une interprétation assez identique à celle des versions studios. Seul les applaudissements à la fin des compostions nous rappellent que c’est un album live. Au menu des guitares transcendantes, délicates ou rugissantes. Des voix synthétiques gracieuseté du Vocoder ainsi que les voix féminines céleste et envoutantes des quatre chanteuses invitées. La basse est présente et ronde. Un grand piano fait des apparitions remarquées. Je ne peux malheureusement me prononcer sur l’aspect visuel de la performance, ne limitant ma chronique qu’à la partie audio de « Sanctuary Live »

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En résumé, si vous avez aimé les premiers travaux de Mike OLDFIELD, vous pouvez vous procurer « Sanctuary Live » les yeux fermés car vous serez ici en terrain connu et vous voudrez vous y installer pour ce retour à Ommadawn, clin d’œil au dernier album de maitre OLDFIELD. Un beau voyage en perspective. L’élève REED a bien appris du maitre et lui rend un hommage senti.