CHRONIQUE / REVIEW
process of illumination
radiant memory
Releases information
Release date: August 11, 2017
Format: Digital, CD
Label: Auto-Production / Self Released
From: USA
9,3
Benoit Rancourt - November 2017
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
De la noirceur la plus complète, apparaît une douce lumière alors qu’une porte s’entrouvre lentement. C’est l’image qui me vient immanquablement en tête lorsque j’écoute les premiers instants de « Forest Temple », la première pièce du tout premier album de la formation Process Of Illumination. Et alors, sans même bouger, je suis transporté dans cette chambre illuminée où mon esprit aura la chance de parcourir cet album rempli de surprises intéressantes se succédant au fil des différentes chansons. Le solo de guitare de CHEEK dans la première pièce se terminant sur une des notes les plus poignantes jamais entendues m’a tout de suite convaincu que l’écoute de cet album allait être une grande et belle expérience.
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Seconde pièce du disque, « Fifteen » transporte à son tour l’auditeur avec elle. Cette fois, il n’y a aucune seconde à perdre. Au clavier, SMITH court à toutes jambes alors que ses compatriotes musicaux emboîtent également le pas. Ce morceau est probablement le plus enjoué et rythmé de l’album. Troisième titre de l’album, « Omen » rappellera certainement par moments aux amateurs de métal symphonique les premiers albums de la formation Nightwish. Rien ne laissait pourtant présager pareille ressemblance lors des pièces précédentes. Cela dit, bien que l’album soit instrumental, chacune des chansons possède son identité propre la rendant unique en son genre. Ensuite débute doucement « Aura ». Le son très électronique du synthétiseur et de la batterie a beau être audacieux à souhait, cela fonctionne tout-à-fait dès le début de la pièce et plus encore en trame de fond lorsque la guitare fait son entrée. S’ensuit alors un magnifique solo atmosphérique me faisant penser à John PETRUCCI dans son introduction de « Trial Of Tears ».
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Encore une fois, même si rien ne laisse croire que la prochaine chanson contiendra un riff de guitare principal semblable à celui de « Du Hast » de Rammstein, c’est bien ce qui se produit. Quelqu’un a assurément éteint la lumière de cette pièce où l’on m’a emporté en début d’album puisque ce morceau musical est de loin le plus sombre du disque. Encore une fois, la surprise est grande, mais ça marche! En contraste absolu avec la chanson précédente, « Resolved » est pour sa part d’une douceur et d’une beauté déconcertantes. C’est alors par une frêle luciole que se propage une douce lumière dans cette chambre assombrie. Chaque note jouée par SMITH semble parfaitement choisie pour que la mélancolie d’une ballade sous les étoiles s’empare de l’auditeur. À son tour, « Gallow’s Call » laisse également beaucoup de place au clavier, dans une pièce beaucoup plus heavy qui allie entre autre à la perfection la sonorité d’un bon groupe progressif italien au fameux riff final de la pièce « One » de Metallica. Il faudra entendre le tout pour vraiment comprendre que c’est bien possible.
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Après toutes ces excellentes chansons survient la pièce la plus complète et mélodieuse de tout l’album intitulée « Off The Edge Of A Nightmare ». Si le travail de SMITH est absolument remarquable sur tout le disque, c’est vraiment dans cette chanson qu’il touche son Apothéose avec un grand A. À la batterie, SCHLEMBACH mérite également une mention honorable pour la musicalité qu’il donne à son instrument dans cet opus. Faites-vous le cadeau d’écouter cette pièce au moins une fois. Attention toutefois, car vous pourriez développer une envie incessante de toujours vouloir revivre l’orgasme auditif débutant exactement six minutes après la première note de ce morceau. Enfin, comme dernier titre de l’album, « Hopeful Bridges » démarre également avec une harmonie bien construite au clavier. Étincelante au plus haut point, voilà que la lumière est de retour avec plus de force que jamais pour venir clore un album sublime de la meilleure façon qui soit où tous brillent de pleins feux derrière leurs instruments respectifs.
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En conclusion, ce premier disque de Process Of Illumination est un album instrumental empreint d’une diversité difficilement explicable. Il y a fort à parier que plus rien de semblable ne parviendra un jour à vos oreilles. Pas même par le groupe lui-même qui ne semble pas aimer faire dans l’auto-plagiat, ce qui constitue à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Ce n’est pas la complexité musicale des pièces qui est frappante. C’est plutôt ce voyage continu vers cette lumière mystérieuse qui intrigue et qui donne envie de tout recommencer du début dès la fin de la première écoute. On constate alors rapidement que celle-ci devient toujours de plus en plus intense et belle à chaque fois.
PISTES / TRACKS
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Forest Temple (9:17)
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Fifteen (5:30)
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Omen (6:12)
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Aura (7:02)
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The Complex (7:04)
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Resolved (3:00)
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Gallows’ Call (7:16)
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Off The Edge Of A Nightmare (8:39)
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Hopeful Bridges (4:47)
Musiciens / MUSICIANS :
KC Cheek : Guitar
Erik Schow : Bass Guitar
Robert Schlembach : Drums/Percussion
Aaron Smith : Keyboard