CHRONIQUE / REVIEW
RICHARD PINHAS & BARRY CLEVELAND
(FEATURING MICHAEL MANRING & CELSO ALBERTI)
MU
Releases information
Release date: September 16, 2016
Format: Digital, CD
Label: Cuneiform Records
From: Multinational
8,4
Richard Hawey - September 2017
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
C’est une première pour moi car je n’ai jamais écrit de chronique sur ce musicien français. J’ai surtout connu la musique de Richard PINHAS grâce à ses différents autres projets comme Heldon ou Lard Free que j’ai pu écouter à une certaine époque. Dire que mon expérience fût facile ne serait pas vraiment honnête de ma part, surtout celle impliquant Lard Free. Richard PINHAS est un vétéran dans sa matière, très peu de musiciens peuvent se vanter d’être toujours présent, monsieur PINHAS, oui. À une certaine époque on le comparait à Robert FRIPP, d’ailleurs on le surnommait « le Fripp français ». On a aussi dit de lui que sa musique était la réponse française aux duo anglais Eno/Fripp. En lisant ces noms on peut se faire une idée plus précise du style de l’auteur. Sur cette production Richard PINHAS s’est associé au guitariste Barry CLEVELAND ainsi qu’au bassiste Michael MANRING et au batteur Celso ALBERTI. En regardant de plus près la présentation ci-haut vous avez certainement remarqué que « Mu » est paru en septembre 2016, donc il n’est pas récent. Il faut aussi savoir qu’il a aussi sorti un autre album, « Process & Reality », à la même date et avec d’autres collaborateurs. Plus récemment, soit en janvier 2017, il nous a offert sa dernière production sous le titre « Reverse ».
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Les quatre sélections de « Mu » ont été improvisées au studio d’enregistrement, et tous les effets électroniques sont signés par l’auteur. En résumé l’auditeur a droit à des changements de tempo, à des explorations diverses où les textures sonores sont bien réfléchies et sans exagérations. C’est « Forgetten Man » qui ouvre l’album, cette pièce présente dès les première note une mélodie où les ambiances nous apparaissent mystérieuses sans être sombres toutefois. J’entends aussi des sonorités orientales surtout dû aux percussions. La pièce maitresse de l’opus est « I Wish I Could Talk In Technicolor » avec ses vingt-cinq minutes. La basse de MANRING ouvre l’épique suivi de l’intervention de PINHAS et de la touche élégante de CLEVELAND. Nous sommes devant un atmosphère cinématique quasi hypnotisant qui se développe sans urgence avec de bons moments de guitare au travers des ambiances crées par PINHAS. En toute honnêteté, je croyais assister à un trip décousu, incompréhensible où il m’aurait été très difficile de suivre, je me suis trompé. Même s’il est évident que l’écoute demande une bonne concentration, je me suis senti aspiré par cette musique céleste. Et cela continue avec « Zen/Unzen » qui émerge doucement, jusqu’au moment où MANRING et ALBERTI installent les bases de la pièce. Puis PINHAS et CLEVELAND établissent, avec beaucoup d’intensité, un dialogue entre eux. Le tout s’étale comme une longue introduction mais sans jamais être décevante, jusqu’à l’explosion avec la prestation sublime de MANRING. « Parting Wave » clos cet album de façon tranquille, le quatuor nous dépose doucement dans la réalité après un voyage de cinquante minutes sans heurt.
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Globalement j’avoue avoir été charmé, je m’attendais à quelque chose de plus féroce et c’est mieux ainsi. Avec « Mu » Richard PINHAS et ses compères nous ont offert une musique intelligente, bien équilibrée et très agréable. Une belle découverte même avec un an de retard.
PISTES / TRACKS
1. Forgotten Man (9:13)
2. I Wish I Could Talk In Technicolor (25:41)
3. Zen/Unzen (9:28)
4. Parting Waves (4:09)
Musiciens / MUSICIANS :
Richard Pinhas – Guitar, effects
Barry Cleveland - Guitar
Michael Manring - Bass
Celso Alberti - Drum