CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Live at Acapela est ce que l'on appelle un live en studio, c'est à dire des morceaux joués avec un public restreint, celui-ci est enregistré à CARDIFF au PAYS DE GALLES puisque les musiciens de MULTI STORY en sont originaires. La composition du groupe est la même que sur leur troisième album sorti en 2016 le fort brillant "Crimson Stone" que j'avais eu l'honneur de chroniquer à l'époque et qui figurait sur mon podium annuel.

​

Sur les quatorze titres de ce live, cinq sont issus du premier album du groupe "East West" de 1985, trois sont tirés du second album "Through your Eyes" de 1987 (avec le seul Rob WILSHER aux claviers de la formation actuelle) et logiquement la part belle est donnée à "Crimson Stone" avec six morceaux.

​

Le premier cd nous propose en ouverture "Breaking Ground" du premier album puis les six titres de "Crimson Stone" dans un ordre différent de l'opus de l'an dernier. Alors bien sur difficile d'être objectif quand on a adoré le dernier album studio.....Ce que vous avez aimez en 2016, vous l'apprécierez en 2017 !!!

​

"Crimson Stone" le morceau, que j'ai dû écouter une soixantaine de fois au minimum est un sommet du rock progressif toutes décennies confondues comme peut l'être un "Musical Box" ou un "Shadow of the Hierophant" par exemple, rien de moins, donc en studio ou en live, pas de différence.

​

Petite étude du second cd puisqu'il contient essentiellement des titres des deux albums parus dans les mid-eighties. "The Wire" mené par un Paul FORD en grande forme nous fait découvrir si ce n'était pas encore le cas les grands talents du jeune six cordistes Aedan NEAL que ce soit en solo ou en rythmique, il sait jouer le petit gars !!! Nous avons le droit ensuite à l'un des tops titres de la première vie de MULTI STORY avec "Ahead of Your Time", un assez long morceau (huit minutes) comme de nombreuses formations en composaient à l'époque c'est à dire fortement néo-prog (emprunts involontaires au PENDRAGON ou au PALLAS de la même période), une pièce au charme désuet, toujours agréable à écouter, même si le temps a fait son effet depuis (encore une remarquable partition guitaristique de Mister NEAL).

​

"Heroes" est lui plus IQuiouesque, surtout pour le chant, un titre qui laisse aussi un peu plus de place au claviériste Rob WILSHER, là aussi du bon néo-prog de facture classique ; nous avons ensuite les trois morceaux issus du second album de 1987 (Paul FORD était parti à l'époque), dont les deux plus courts du présent opus (hasard ? et plus AOR que réellement progressifs), le meilleur des trois étant incontestablement l'entrainant "Hold Back The Night" bien inondé par l'orgue de Rob WILSHER en parfaite osmose avec la guitare d'Aedan NEAL.

​

Reste "Star Traveller" qui est une émanation du "Traveller" du premier album et émanation ou pas cette pièce s’avèrent la meilleure du second disque, très progressive avec une belle montée en puissance très mélodique et toujours le petit génie de la six cordes aux premières loges !

​

Une belle idée que cet album en public qui nous permet de découvrir des pièces totalement oubliées aujourd'hui en les remettant au gout du jour bien que très ancrées dans leur époque, les très décriées années quatre-vingt.