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CHRONIQUE / REVIEW

marygold

one light year

Releases information

Release date: October 12, 2017

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Italie / Italy

8,9

Richard Hawey - December 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

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MARYGOLD s’est formé à Vérone à l'automne de 1994, issu du groupe Wildfire, ce dernier reprenait surtout des pièces de Marillion, période Fish. Sous leur nouveau nom, le groupe a commencé à travailler leurs propres compositions, ce qui les a conduits pour aboutir à la sortie de leur premier CD en 2006 sous le titre « The Guns of Marygold ». Puis plus rien du côté musical, mais la vie, pour chacun, a suivi son chemin, c’est-à-dire la famille et le travail principalement, il faut bien manger. Il y a eu aussi du mouvement du côté du groupe, tout cela à retarder l’atteinte de leurs objectifs. Mais voici que MARYGOLD revient sur la scène musicale en nous présentant son nouvel album « One Light Year ». Si le noyau dur est toujours présent, un léger changement au line-up est observable, Alberto Molesini (basse), Massimo BASAGLIA (guitare), Stefano BIGARELLI (claviers), Marco PASCUETTO (batterie / percussions) et Guido CAVARELLI (chant). On peut aussi noter la présence de deux invités Irene TAMASSIA (chant) sur un titre et Fabio SERRA (chœur). Est-ce que le groupe a évolué, je crois que oui et une caractéristique de cette évolution est qu’ils ont conservé leur identité. Mais ce n’est pas seulement cela, MARYGOLD a élargi et enrichi son approche musicale. Donc onze ans après « The Guns of Marygold », voici « One Light Year » qui, je crois, valait l’attente.

 

Ces gars n’ont aucun problème, ils combinent les passages plus calmes et subtils avec une certaine sophistication instrumentale, à des soudaines rafales plus tranchantes. Bien sûr, je peux aller plus loin dans l’ensemble des aspects de ce nouvel album. « One Light Year » débute avec « Ants in the Sand » une pièce Mid-tempo, où nous pouvons reconnaitre les influences de Marillion. Dans la seconde moitié de la composition, on note l’apport de la très belle voix d’Irene TAMASSIA, puis le rythme s’accélère, le chant de CAVALLERI devient plus insistant jusqu’à une finale instrumentale très rock, trop courte peut-être. On poursuit avec, « 15 Years » qui est proche de la précédente de par son tempo. On peut entendre ici quelques échos à la Marillion, toutefois nous découvrons peu à peu le nouveau MARYGOLD. « Spherax H2O » nous entraine doucement mais sûrement dans quelque chose de plus sérieux. C’est douze minutes de grand bonheur. Guido CAVALLERI offre une performance vocale exceptionnelle, l’auditeur ressent toute l’émotion qui jaillie de son interprétation. Stefano BIGARELLI nous montre toutes ses qualités sur ses claviers, il réussit par son jeu délicat à créer une atmosphère inquiétante bien sentie. Il ne faut pas oublier les prestations de Massimo BASAGLIA à la guitare, et d’Alberto MOLESINI et Marco PASCUETTO, c’est dernier offrant une section rythmique très à point. Le quatrième titre « Travel Notes on Bretagne » continue ce saisissant parcours musical avec quelques influences de quelques groupes connus, ici je m’abstiens d’en nommer, je vous laisse plutôt le privilège de comparer. « Without Stalagmite » est une pièce instrumentale fascinante, l’introduction nous installe dans un environnement mystérieux avec les nappes de claviers accompagnés par les battements répétitifs des tambours avec en plus, une guitare qui augmente l’intrigue. Je n’ai pas parlé de la flute qui est présente sur ce titre, mais de façon timide.  Elle est suivie de « Pain », un autre qui rappelle les premiers Marillion. Si cela ne suffisait pas, le second long titre, « Lord of Time » sonne comme un pinacle pour le groupe. Il se distingue comme le plus vif de tout l’album, étant imprégné d’étincelles vintage intrigantes, les multiples textures, des claviers ingénieux, et des improvisations de guitare impeccables. Tout cela dans un décor de rythmes astucieux et accrocheurs, et un chant sans reproche.

 

De manière générale, l’interaction étroite de tous les instruments et le travail vocal fournit sur l’ensemble de « One Light Year » comble de satisfaction votre humble serviteur. Pour résumer : MARYGOLD revient en force avec un album solide qui est clairement digne de louange ! ‎Vraiment excellent! Recommandé chaudement!

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

  • Guido Cavalleri: voice and flute

  • Massimo Basaglia: guitar

  • Marco Pasquetto: drums

  • Stefano Bigarelli: keyboards

  • Alberto Molesini: bass

With Irene Tamassia – vocal (1) and backing vocal

Fabio Serra – backing vocal

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