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CHRONIQUE / REVIEW

kaprekar's constant

fate outsmarts desire

Releases information

Release date: March 10, 2017

Format: CD, Digital, Vinyl

Label: Uranium Club

From: Royaume-Uni / UK

9,6

Richard Hawey - March 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Comment présenter KAPREKAR’S CONSTANT (K.C.), est-ce un groupe, un projet ou un collectif? Selon ce que j’ai pu apprendre, les intéresser préfèrent se définir comme un collectif. Le cœur de ce collectif est constitué de Nick JEFFERSON et Al NICHOLSON deux auteurs-compositeurs et multiinstrumentistes qui écrivent de la musique ensemble depuis plusieurs années déjà. Il y a environ deux ans Nick et Al ont décidé de monter un groupe afin de concrétiser leur travail des dernières années. Pour ce faire ils ont invité le légendaire saxophoniste/ flutiste David JACKSON (Van Der Graaf Generator), au chant sa fille Doris JACKSON (Francis Dunnery) et derrière les fûts Phil GOULD (Level 42). Et n’est pas tout, il y a aussi Mike WESTERGAARD (claviers, piano, chœur, producteur), Nick JEFFERSON (chant) et Paul GUNN (narration). Ce qui a mené la sortie de « Fate Outsmarts Desire ». Musicalement le groupe mise sur différentes sensibilités mélodiques, des arrangements épiques et l’amour de l’histoire, ce qui les placent carrément dans le même environnement musical que ‎‎Big Big Train‎‎ et ‎‎Genesis. De plus, l’excellente prestation des voix féminine et masculine, la présence de David JACKSON, le tout associé à l’exécution quasi parfaite de tous les musiciens nous fige de bonheur.

 

« Fate Outsmarts Desire » contient six chansons, trois sont relativement courte qui servent d’introduction aux épiques, elles s’insèrent entre trois épiques aux développements surprenants. L’album s’ouvre avec la courte chanson « Hors D’œuvre », comme son titre l’indique c’est une première mise en bouche cet album. Le chant de Bill JEFFERSON introduit la musique qui laisse la place à la voix céleste de Dorie JACKSON qui s’entremêle au saxophone de son père. On a droit, malgré sa courte durée à différents revirements qui rendent ce titre totalement accrocheur. « Bluebird », le premier des trois épiques est présenté par le narrateur Paul GUNN. Pour faire une histoire courte de cette chanson, « Bluebird » est le nom d’une voiture qui a fracassée des records dans les années 20 et notre visiteur se retrouve dans le hangar où est conservé le bolide. Cette pièce me fait penser à du Alan Parson, les différentes parties offrent de très belles mélodies accompagner, sur les moments plus calmes par la flute magique de M. JACKSON ou à d’autres moments par le sax. La voix de Nick est vraiment très belle, vous apprécierez. La guitare remplie très son rôle et de façon réfléchi. Vers la dixième minute il y a un changement de tempo qui nous amène vers une section instrumentale. Je pourrais continuer à décrire « Bluebird » encore longtemps mais j’arrête ici en vous disant découvrez cette chanson par vous-même, elle est magnifique. « Pearl on the Lake » débute au son du piano électrique et de roulements de batterie qui introduisent le chant de Nick. Une belle ballade bien appuyée par les claviers. On poursuit avec le second épique « Hallsands », ici nous avons droit à l’histoire d’un vieux village de pêcheurs situé dans le Devon et du désir de plusieurs de sauver ce lieu. La première partie est plus calme, la musique me rappelle l’album « Harbour of Tears » de Camel à certains endroits. Il y a une coupure qui se produit et qui modifie totalement l’atmosphère de cette chanson comme pour nous sortir de la magie qui s’est installée. Toutefois le charme se poursuit jusqu’à la fin avec l’arrivée de la guitare acoustique et du chant qui reprend. Vous allez adoré cette chanson qui se termine de façon magistrale. « Four-Face Liar » s’ouvre par sur narration qui est suivi par la guitare acoustique et le mellotron(?). Une autre superbe ballade chantée avec beaucoup de passion par Nick, bien secondé par l’intensité des claviers. J’en profite pour souligner la qualité sonore qui est remarquable et cela sur tout l’album. Nous sommes maintenant rendu au troisième épique « Houdini (King of Cards) » et ses vingt et une minutes. Début calme avec le narrateur, et la flute de David JACKSON remplie tout doucement l’espace comme une volée de papillons. Le chant est tenu principalement par Doris JACKSON et il est charmeur. Musicalement c’est très beau, les différentes interventions des protagonistes sont très émotives, et nous démontre tout le professionnaliste de ceux-ci.

 

Avant de terminer, je tiens à préciser que nous avons aussi reçu le single « Call in the Memory », ce titre n’apparait pas sur l’album. Ne vous en faites pas, il aurait  parfaitement aux autres chansons.


Comment conclure ce chef-d’œuvre, oui il s’agit bien d’un album quasi parfait. Il est plutôt rare que nous nous trouvions devant une production de cette qualité. Il vous est très fortement recommandé de vous le procurer, ça presse!

PISTES / TRACKS

 

  1. Hors D'Oeuvre – (3:28)

  2. Bluebird – (17:53)

  3. Pearl Of The Lake – (5:10)

  4. Hallsands – (14:18)

  5. Four-faced Liar – (4:24)

  6. Houdini – (21:26)

 

 * Call It a Memory (single) (4:08)

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Bill Jefferson: vocals
Dorie Jackson: vocals and backing vocals
Nick Jefferson: bass, fretless bass, electric guitar and keyboards.
Al Nicholson: acoustic guitar, classical guitar, electric guitar, mandolin and keyboards.

Mike Westergaard: keyboards, piano and backing vocals.
David Jackson: saxophones, flutes, whistles and G# bell.
Phil Gould: drums, percussion and 'dube'.
Paul Gunn: spoken voice.

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