top of page

CHRONIQUE / REVIEW

bubblemath

edit peptide

Releases information

Release date: May 26, 2017

Format: CD, Dig

Label: Cuneiform Records

From: USA

8,8

Denis Boisvert  - July 2017

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Deuxième album seulement pour ce groupe du Minnesota qui bosse depuis 20 ans et c’est bien malheureux car il s’agit d’un album superbement construit, brillamment exécuté et très captivant. Fort en adrénaline au point où on se sent initialement bousculé mais quelle richesse, quelle inventivité!  Les titres sont aussi très évocateurs comme ‘Un vide pour lequel je peux partir, ‘Making Light of Traffic’ ou Get A Lawn’.  Ils nous offrent une approche haute en dynamique, très éclectique et avec toute une palette d’instruments allant du xylophone au saxophone, des belles guitares au banjo et une bonne dose de claviers et toute la panoplie prog habituelle. 

 

Les comparatifs qui viennent à l’esprit sont définitivement ‘Gentle Giant’ pour les harmonies, les voix, les riffs  et les rythmes mais aussi Brian Eno pour le côté ‘ArtRock’ et une touche de Zappa pour les paroles sarcastiques, les commentaires sociaux bien sentis et les envolés jazz rock.  Un peu de Yes aussi. Les voix sont très présentes et articulés, le chanteur doit avoir toute une mémoire.  La texture est très riche, très progressive et nous en mets plein les oreilles. A part la pièce de transition ‘Avoid That Eye Candy’ qui fait moins de 4 minutes on a droit à des pièces longues de 6 à 12 minutes permettant suffisamment d’élaborer et d’exprimer.  Avertissement cependant, le  tempo est sans répit et on n’est pas dans le Zen! D’ailleurs ma compagne vient tout juste de fermer sa porte..ah les filles et le prog! Ceci étant dit la créativité est présente à chaque détour et l’énergie est débordante.

 

On ouvre avec ‘Routine Maintenance’ où on a un bel aperçu du disque. On remarquera la basse très riche et expressive. ‘Perpetual Notion’ est un peu un ‘Siberian Khatru’ qui peut étourdir un peu et effrayer les proggistes moins tolérants.  J’ai beaucoup aimé ‘A Void That I Can Depart To’ une pièce plus mélodieuse et un heureux mélange de Yes et de King Crimson, très réussie en particulier le petit synthé qui sautille en arrière-plan. Du prog moderne a son meilleur.  ‘Get A Lawn’ est aussi bien dosé, encore là les claviers sont au rendez-vous. Ma pièce favorite est décidément ‘Making Light of Traffic’. On ouvre avec une atmosphère de grillon puis  une mélodie qui semble sortir d’une radio AM et on se retrouve rapidement  dans un beau rock progressif un peu italiano par son lyrisme et ses passages symphoniques. Les arrangements vont du cirque au blues et nous amènent vers un superbe passage de saxophone avant de tomber dans un maelström de synthés syncopés de guitares et de carillon. Un vrai bijou. La pièce suivante ‘Destiny Repeat Itself.’ reprend avec les grillons mais nous emmènes dans un territoire plus jazz avec encore une belle basse rappelant Chris Squire. On ferme la marche avec un bruyant ‘The Sensuel Con’ qui revient dans un schéma ‘Gentle Giant’ expérimental.  Non on ne s’ennuie pas.

 

Mon seul reproche vient du fait que le tempo est quelquefois tonitruant et quelques pièces ne nous laissent pas assez de répit. Quelques passages deviennent énervants quand ils se prolongent trop. Mais à part ces 2 ou 3 pièces l’album est un véritable feu d’artifice de sonorités, de variations, de tempos et de textures que l’on ne voit malheureusement pas assez souvent de nos jours avec la tendance ‘crossover’.

 

Bravo pour la richesse, le mouvement et la créativité. SVP dans le futur, plus d’Adagio et moins de Presto! Les aficionados du prog y trouveront leur compte.  Pour les autres, essayer avant.  Malgré tout un album qui se détache des autres et qui mérite votre considération.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Routine Maintenance (12:42)

2. Avoid that Eye Candy (3:53)

3. Perpetual Notion (6:57)

4. A Void that I Can Depart To (10:08)

5. Get a Lawn (6:21)

6. Making Light of Traffic (8:58)

7. Destiny Repeats Itself (7:24)

8. The Sensual Con (7:36)

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Blake Albinson: electric guitar, acoustic guitar, nylon string guitar, keyboards, tenor sax, vocals

Jay Burritt: electric bass, fretless synth bass, fretless electric bass, upright electric bass, vocals

Kai Esbensen: keyboards, vocals

James Flagg: drums, percussion, vocals

Jonathan G. Smith: vocals, electric guitar, acoustic guitar, flute, clarinet, chimes, gong, glockenspiel, xylophone, mountain dulcimer, mandolin, banjo

bottom of page