CHRONIQUE / REVIEW

CD

Qui est VLY ? Un projet numérique et internet initié par Karl DEMATA (ex guitariste de CRIPPLED BLACK PHOENIX avec lesquels il a réalisé six albums de 2009 à 2014) qui a tout d'abord contacté aux Etats Unis Keith GLADYSZ (chanteur et guitariste de DIET KONG, vous pardonnerez mon ignorance mais je ne connais pas ce combo.....), il a ensuite convié son complice de CRIPPLED BLACK PHOENIX, Chris HEILMANN pour les parties de basse ; pour enchérir sa musique il lui fallait un claviériste de renom, et l'heureuse élue se nomme Elisa MONTALDO, leader emblématique de la formation génoise IL TEMPIO DELLE CLESSIDRE et enfin Karl a confié le beat de l'album à Monsieur Mattias OLSSON le génial batteur suédois d'ANGLAGARD entre autres, un musicien vraiment hors du temps avec son jeu si particulier ( "Dark Days" qui est pourtant trop répétitif à mon gout).

VLY nous présente un challenge intéressant, VLY est-il prog ou pas prog ? Sur l'ensemble nous dirons oui, même si quelques titres naviguent plus vers le rock classique, pas question néanmoins d'allumer des incendies de chapelle qui desserviraient plus qu'ils ne serviraient les intérêts de Karl DEMATA et de ses colistiers. Parmi les influences inévitables, il y a CRIPPLED BLACK PHOENIX et son rock psychédélique classieux, les grands frères PINK FLOYD (écoutez "Perfect Place" le plus long titre de l'album qui est aussi mon préféré) ;"Silver Beaches" me fait penser au COLDPLAY le plus progressif (celui des deux premiers albums) certaines intonations de Keith GLADYSZ sont très proches de celles de Chris MARTIN ; que dire du magnifique et envoutant "Message in Water" que j'ai écouté plus que les autres titres avant la rédaction de cette chronique ? Elisa MONTALDO utilise ses claviers tout en nappes évanescentes ("Circles" et "Time" les deux premiers titres de l'album en sont de bons exemples) des sons bien différents de ceux qu'elle emploie dans son propre groupe.

Un seul bémol, le cinquième titre "Out in the Maze", beaucoup plus violent que le reste de l'œuvre, dont la présence semble quelque peu incongrue, il y a peut-être une explication mais je n'ai pas posé la question à Karl DEMATA, il restera donc "A question mark" ?

Encore un très bon disque de 2015, découvert un peu par hasard sur le net alors que s'achève déjà le premier trimestre 2016 !!!!