CHRONIQUE / REVIEW

CD

Une musique qui traverse les décennies sans vieillir, voilà ce que nous présente THE EARTH EXPLORERS (TEE)! Ceux qui aiment les groupes MANEIGE ou HARMONIUM (surtout l’album L’heptade) tomberont sous le charme de ce groupe de japonais. CAMEL, PFM, AREA et même KING CRIMSON nous viennent aussi à l’esprit. Leur troisième album studio sorti depuis 2008, Tales of Eternal Entities se veut un album instrumental où la flute est mise de l’avant. Un peu Jazz-Rock, très Folk-Prog et Prog-Rock.

«Epimetheus» débute l’album en beauté. On sent l’énergie positive des membres du groupe. À part un petit envolé d’environ une minute et demi vers le milieu de la pièce, « Secret Lake » se veut plus douce que la première pièce. L’agencement claviers / guitare se fait bien et semble sortir tout droit d’un album de KITARO ou d’un de nos vieux albums de Folk Québécois : très bon! «Marine Snow» est encore plus douce que «Secret Lake» et nous emporte dans son voyage musical. «Pulse» est tout le contraire des trois premières pièces : très Jazz-Rock et Prog-Rock. Cette pièce est proche du style du groupe CAMEL de par le son de guitare: encore une bien bonne pièce. «Mother Earth» est plus un mélange de Folk-Rock et Jazz-Rock. Le style du groupe SPYRO GYRA me vient tout de suite à l’esprit en écoutant cette pièce. «Moonbow» suit dans la même lignée que la pièce précédente : un bon Jazz-Rock mais où la flute est encore plus de l’avant. Il y a des bouts où guitare et flute se mélange à la perfection. Très agréable à l’écoute!Nul doute que le talent du flutiste Kenji IMAI est pour une bonne partie de l’effet TEE. Reste que les quatre autres musiciens livrent bien la marchandise et rendent le tout très agréable à l’écoute.

Rien d’innovateur ou de particulier sinon le fait que TEE fait une musique intemporel très accessible et agréable.