CHRONIQUE / REVIEW
Il castello di atlante
arx atlantis
Releases information
Release date: March 31, 2016
Format: CD
Label: Aenima Records
From: Italy
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Petit rappel historique comme j'aime à le faire, la genèse d'IL CASTELLO DI ATLANTE remonte à 1974 quand Dino FIORE (basse) a demandé à son ami d'enfance Paolo FERRAROTTI (batterie)de former un groupe. Leur nom est tiré du magicien ATLANTE personnage principal de "L'Orlando Furioso" de Ludovico ARIOSTO plus connu sous le nom de l'ARIOSTE célèbre poète italien de la Renaissance (quinzième siècle). Ce n'est qu'en 1992 sous la houlette du producteur Beppe CROVELLA que paraitra leur premier album.
En préambule sachez que la composition du groupe a quelque peu changé depuis deux ans car pour des raisons personnelles Massimo DI LAURO ne peut plus assurer les répétitions comme il le souhaiterait tout en restant membre de la formation tandis que Roberto GIORDANO a lui quitté le navire pour des raisons lui aussi personnelles.
"Arx Atlantis" dont nous allons examiner la teneur d'une manière générale car sinon nous pourrions presque en écrire un livre, n'est donc que leur sixième effort discographique. Un album de cinquante-quatre minutes seulement mais quel album !!!!!
Cinq titres (10 min/9 min/6 min/11 min/16 min) et cinq titres qui se disputent suivant les jours et les heures le titre de "Quel est le meilleur ?", ceci pour vous faire comprendre que tout est bon dans cette oeuvre d'Il CASTELLO DI ATLANTE.
A noter que seul le premier titre "Non Ho Mai Imparato" ne comporte pas de violon (j'ai tendu l'oreille assidument pourtant) et que cet instrument est joué par le nouveau venu Andrea BERTINO (plus connu pour exercer ses talents dans le RONDO VENEZIANO de Gian Piero REVERBERI) dans les autres titres sauf dans "Il Tempo del Grande Onore".
Bien entendu l'auditeur potentiel qui n'apprécie pas le violon peut passer son chemin.......Qui dit violon dit inévitablement symphonique et là nous sommes en plein dedans, dans le rock progressif symphonique, un Rock Progressif Italien haut en couleurs et haut de gamme.
Le titre le plus court "Ghino e l'Abate di Gligni" bénéficie de la participation aux claviers de Tony PAGLIUCA, l'historique et membre fondateur d'une des références transalpines en matière de musique progressive, LE ORME.
Tout au long de cette oeuvre qui va vite s'avérer intemporelle, les voix sont bien en place, la paire rythmique est d'un très haut niveau (quarante ans d'amitié et de complicité ne peuvent qu'avaliser le résultat), les trois solistes (guitare, violon et claviers) sont à leur top niveau, chacun leur tour ou tous ensemble c'est selon..... La mise en son et la production sont elles aussi au sommet, que dire de plus ? Foncez commander au plus vite cet album d'IL CASTELLO DI ATLANTE, c'est un must du progressif italien toutes décennies confondues, et pas seulement qu'italien d'ailleurs, rien de moins !
Musiciens / MUSICIANS :
Aldo Bergamini - guitar, vocals
Andrea Bertino - violin
Paolo Ferrarotti - vocals, keyboards, drums
Dino Fiore - bass
Mattia Garimanno - drums
Massimo Di Lauro - violin on track 4
Davide Cristofoli - piano, keyboards, synths
PISTES / TRACKS
1. Non Ho Mai Imparato (10.16)
2. Il Vecchio Giovane (9.12)
3. Il Tempo del Grande Onore (11.38)
4. Il Tesoro Ritrovato (16.05)