CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quatre ans déjà que vous aviez pu découvrir HUMAN FACTOR, à travers la chronique réalisée à l'époque pour feu progressive-area, quatre années que la formation russe a mis à profit pour peaufiner ce second album "Homo Universum".

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Pas de changement de personnel entre les deux disques, cinquante minutes de musique totalement instrumentale, tous les titres compris entre un peu moins de six minutes et un peu plus de neuf minutes, nous allons donc naviguer en eaux connues. Comme d'habitude, ceux et celles qui n'apprécient pas le progressif non chanté, peuvent passer leur chemin, nous sommes ici dans une musique qui découle plus de l'esprit que du corps.

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Un album de HUMAN FACTOR s'écoute presque religieusement, calé au fond d'un siège moelleux sans sollicitations extérieures, une pinte de bière à la main (pour ceux qui en boive) ou une tasse de thé fumante entre les doigts (il est cinq heures Moscou s'éveille).

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Bien évidemment rien à jeter sur cet opus du quartet moscovite, pour comparaison avec un groupe récent nous prendrons les turcs de NEMRUD, avec moins de violence dans les guitares, et comme filiation avec les grands anciens, probablement le mythique et germanique ELOY en moins spatial, avec une guitare basse plus légère (bien présente néanmoins) mais une section rythmique plus fine (un grand merci à Konstantin SHTIRLITZ, remarquable batteur/percussionniste devant l'éternel).

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De "Beyond The Event Horizon" à "St.Elmo's Fire", le plaisir auditif est présent sans relâche et je suis incapable de vous dire après cinq écoutes attentives quel est mon morceau préféré, c'est plutôt bon signe, disons seulement que c'est le quatrième titre que j'apprécie le moins...

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HUMAN FACTOR, une confirmation venue de l'Est produit par des musiciens talentueux, bravo messieurs.