CHRONIQUE / REVIEW

CD

Je vous vois venir déjà avec la question obligatoire : mais pourquoi chroniquer en mai 2016 un disque paru il y a exactement sept ans en mai 2009 ? Tout simplement parce comme tout un chacun, nous avons nos faiblesses et que nous avons découvert ANDROID il y a quelques mois seulement avec la parution de leur troisième album (compte rendu lisible sur votre site préféré).

Comme vous connaissez maintenant l'histoire du groupe magyar, voici pour vous convaincre quelques lignes concernant ce fameux premier opus paru en 2009 mais dont les compositions remontent à 1995 !!! sous la houlette du leader musical TŐZSÉR József, sorti uniquement sur cassette il y a vingt ans. Ayant lu une chronique pour le moins moqueuse sur cet album, je souhaite ici le réhabiliter.

Cet opus est totalement instrumental et comme ceux qui me suivent le savent maintenant je suis fan du tout instrumental sans exagération et quelquefois avec des exceptions, tout n'est pas forcément toujours bon dans ce domaine. Dans le cas présent de ce premier ANDROID et pour faire écho à la phrase précédente, l'œuvre est globalement bonne voir très bonne, le titre que j'apprécie le moins est le plus long "XVIth Century of Hungary" !!! qui dans sa première partie utilise des "faux" cuivres (trompette) qui donne un coté trop kitsch à la musique, pour le reste rien à redire, rien de répréhensible.

Du "Prélude" introductif au conclusif "Apocrif", tout coule de source, c'est beau, c'est symphonique (à la manière de SOLARIS pour rester sur les mêmes terres), c'est facile à écouter (aucune prise de tête), les meilleurs morceaux pour votre serviteur "Flying a Kite", "East of Eden" et "Apocrif".Bien que l'album soit composé en totalité par TŐZSÉR Jozsef le claviériste c'est le guitariste DUDÁS János qui est le plus souvent mis en vedette grâce à son jeu de six cordes véloce et lyrique, sans fioritures, toujours là où il faut quand il le faut.....

Nous aurons dans quelques semaines l'occasion de revenir sur le groupe hongrois avec la chronique de leur second album paru en 2011. Plaisant à défaut d'être indispensable.

"And Cain went out from the presence of the Lord, and dwelt in the land of Nod, on the east of Eden (Bible versus)"